[Saphyre]

Admin Nombre de messages : 552 Age : 35 Date d'inscription : 23/11/2006

Partie 1:

[prise de contact, respect, sensibilisation et désensibilisation]

Vu que je n’ai pas trop de temps ni d’argent, et bien je vais faire un débourage express.

Comme Saf’ avait déjà pas mal été manipulée et présentée en concours modèles et allure, elle savait marcher et trotter en longe, se présenter et être brossée. Cependant elle gigotait souvent, j’ai donc pris plusieurs séances à l’habituer à ne pas bouger, notamment avec des exercices d’éthologie où je lui demandais d’être toujours avec moi, mentalement et émotionnellement, elle devait toujours avoir le regard porté sur moi et pas sur ses congénères. Quand ça a été acquît, ce qui fut très rapide car la jument comprenait bien, j’ai essayé de lui montrer la corde de sorte qu’elle n’en est pas peur mais qu’elle réagisse à des stimulations. Ca a été plus long car elle avait surtout tendance à rester immobile, il fallait donc parfois que je me fâche un peu après elle pour qu’elle bouge, je voulais qu’elle soit très sensible à mes demandes. Les première séances n’ont pas été simples mais au fur et à mesure du temps elle progressait. Elle n’avait peur de rien ! Les sacs en plastiques, les brosses à dent électique, les pulvérisateurs, etc ... J’avais beau cherché je ne voyais rien qui l’effrayait. Au contraire, elle se montrait curieuse et essayait de grignoter mes outils, de me manger la veste, chose que je ne la laissais pas faire ! Au bout d’une semaine à la travailler ainsi deux fois par jour, et vu qu’elle était très très calme, je me suis appliquée à la pré-sensibillisée aux aides.

Quand j’exerçais une pression en arrière du passage de sangle, je ne relâchais pas tant qu’elle n’avait pas bougé ses hanches. Au début ce fut difficile car elle, son truc, c’était de ne rien faire ! Avec de la persévérance, j’ai réussi à avoir une jument qui cédait plus ou moins facilement. A chaque fois qu’elle s’améliorait je la récompensais beaucoup. J’ai donc fait ces exercices avec les « jambes » et aussi avec la longe que j’attachais au licol, comme des rènes. Tout en restant à côté de Saf’, je lui demandais de tourner la tête d’un côté, puis de l’autre ; par de petit appels, je lui demandais de reculé de quelques pas. Il me fallut bien une autre semaine pour qu’elle soit correctement aux ordres.

Je finissais chacune de mes séances en lui faisant voir quelque chose de nouveau. Par exemple, j’ai été plusieurs fois la faire passer sur une bache, ou dans un gué, ou encore à côté d’un tracteur ou d’un fil à linge quand il y a du vent pour qu’elle voit des trucs bizares. Le plus difficile aura été le gué, il y avait un peu de courant et vu qu’il était en contre bas du chemin, ce n’était pas facile pour elle. Je suis donc revenue plusieurs fois et elle s’y est très vite abituée.

En deux semaines je pouvais donc la brosser, lui faire céder à la pression, la faire passer où je voulais en main, etc ...

Fin.